Vendredi 22 septembre, il a été procédé à la réception définitive des travaux de lutte antiérosive aux abords du cimetière de Mbenseke sur la RN1 Kinshasa-Matadi. Survenue en 2019, cette érosion avait emporté une partie du cimetière, laissant à nu des tombes aux grands désarrois de la population. Les travaux initié dans la foulée ont été réceptionné définitivement cette fin de semaine
2019, des images choquantes de tombes laissées à nue après les premières grandes pluies de cette saison-là avaient choqué le monde. Nous sommes là sur la RN1 Kinshasa-Matadi, au cimetière de Mbenseke. Les premières grandes pluies de cette année-là ont causé d’énormes ravages dans la capitale, comme ici à zappé non loin de Badiadingi, sur la même RN 1, situation qui avaient même requis l’attention du chef de l’état nouvellement élue, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans la foulée, des travaux de stabilisation de cette érosion, sur près d’un kilomètre ont été initiés par l’Agence Congolaise des Grands travaux, Maitre d‘Ouvrage Délégué du Ministère des Infrastructures et Travaux Publics sur cette route concédée à la société de péages au Congo, SOPECO en sigle. Des travaux qui ont été ont été réalisés avec abnégation par la firme CREC-7 qui, après d’immense rechargement de la zone érodée en matériaux d’apport, a dû reprendre par 3 fois la construction du collecteur des eaux, chaque fois emporté par la violence des pluies. L’ouvrage se termine avec ce dissipateur pour atteindre ici la rivière en contrebas, à exactement 900 mètres du point de départ. Deux ans après la fin des travaux, ayant laissé l’ouvrage fonctionner pour faire ses preuves, le maitre d’ouvrage délégué avec les autres parties prenantes dont l’office des routes, gestionnaire de l’axe routier concerné, a réceptionné définitivement ces travaux. Pour cette réception, comme à l’accoutumée, la commission de réception a parcouru l’ouvrage entièrement pour se rassures de sa bonne tenue et son bon fonctionnement, en plus de la levée des réserves identifiées notamment lors de la réception provisoire.
La RN 1 qui traverse des zones accidentées notamment à la sortie de Kinshasa vers le Kongo Central est souvent sujette à des coupures par des érosions, dont certaines sont aussi provoquées par des comportements inciviques des riverains tel le bouchage des caniveaux avec des matériaux de construction. Le cout de ces interventions de stabilisation qui dépasse des milliers de dollars américains pourrait être canalisé à d’autres investissements utiles, si un civisme strict était observé sur cette route.
#CelluleDeVisibiliteEtDeCommunicationACGT