La Direction d’Audit et de Contrôle (DAC) a lancé lundi 9 décembre 2025 une session de formation intensive consacrée à la gestion budgétaire, un outil essentiel pour une administration performante.
Pendant 4 jours soit du 9 au 12 décembre 2025 les personnels de la DAC se réunissent à l’esplanade de Tata Raphaël, dans le cadre d’une initiative qui s’inscrit dans la dynamique de renforcement continu des capacités du personnel.
assurée par le Professeur Mbuyamba Kalombayi, expert-comptable et professionel en matière de finances publiques et privées. La formation vise des enjeu stratégique pour la performance institutionnelle
Face à la complexité croissante de la gestion publique.
la DAC entend doter ses agents de compétences avancées en matière d’élaboration et de suivi budgétaire. Dès l’ouverture de la session, le formateur a rappelé le rôle central du budget dans la planification, la coordination et le pilotage des performances.
Dans un contexte où la maîtrise des ressources conditionne la qualité du service public, la capacité à concevoir un budget cohérent et fiable demeure un atout stratégique déterminant.
Pour ce premier jour
les travaux ont porté sur les bases méthodologiques du processus budgétaire, avec un accent particulier sur le budget des ventes, considéré comme le point de départ de toute prévision financière.
Le Professeur Mbuyamba a ainsi exposé la nécessité d’articuler méthodes quantitatives et qualitatives pour obtenir des projections crédibles à savoir, les Méthodes quantitatives avec les analyses de tendances, séries statistiques et exploitation des données historiqueser les Méthodes qualitatives eux font recours à l’expertise terrain, aux prévisions commerciales et aux études de marché.
Pour le formateur la fiabilité d’un budget repose toujours sur la capacité à combiner rigueur numérique et connaissance contextuelle.
L’un des points forts de la journée a été l’explication du caractère séquentiel et interactif de l’élaboration budgétaire. Le budget des ventes fixe le niveau général d’activité et conditionne l’ensemble des budgets opérationnels de la production aux achats, en passant par la main-d’œuvre et les frais généraux.
Ces différents éléments convergent ensuite vers le budget de trésorerie, véritable baromètre des flux financiers futurs.
Le formateur a insisté sur le principe de causalité budgétaire, toute modification apportée à un budget, même minime, se répercute en cascade sur les autres.
Pour clore la séance, les participants ont passé en revue la composition d’un budget global, lequel comprend entre autre
le budget d’exploitation, les budgets financiers, le budget de trésorerie, le budget d’investissement (CAPEX), le budget de financement ainsi que l’ensemble des documents de synthèse permettant d’assurer une lecture consolidée des prévisions.
À travers cette formation, la DAC confirme son engagement à promouvoir une culture de gestion rigoureuse et transparente. Les sessions à venir devraient permettre d’approfondir les aspects pratiques et analytiques de la gestion budgétaire, en vue d’améliorer la qualité des opérations de contrôle et d’audit.
Cette initiative témoigne de la volonté de l’agence congolaise des grands travaux de s’adapter aux exigences actuelles, où l’optimisation des ressources demeure un impératif majeur.
